Le mardi 28 novembre, nous sommes allés dans la forêt de Grafenberg. Nous avons eu un guide qui nous a expliqué plein de choses et avec lequel nous avons fait aussi des jeux. Le guide nous a expliqué qu’un gigantesque réseau de champignons microscopiques permettait aux arbres d’échanger des informations. Celui-ci nomme ce réseau l’internet de la forêt.
Les champignons “mycorhizes” que l’on peut même repérer à l’œil nu sous les feuilles mortes des arbres, dans une hêtraie par exemple, sont autant de petits “câbles” par lesquels les arbres sont reliés les uns aux autres.
La mycorhize, du grec myco, « champignon » et rhiza, « racine », est un terme qui a été introduit en 1885 par le botaniste Albert Bernhard Frank. Il définit la relation symbiotique qui existe entre les racines des arbres et les longs fils souterrains que tissent les mycéliums, lesquels ressemblent, si l’on en fait une cartographie souterraine, à notre world wide web. C’est pourquoi les biologistes l’ont surnommé wood-wide web.
Ainsi, loin de se gêner, champignons et arbres vivent en bonne entente et ont développé une forme d’entraide qui fait penser que les uns ne vivraient pas sans les autres, et inversement, ou avec la plus grande difficulté. Car les uns et les autres échangent de la matière organique et des minéraux, les champignons s’abreuvant notamment de l’eau que captent et emmagasinent les racines des arbres.
Ce réseau souterrain par lequel les arbres échangent des informations a été révélé au monde entier par le forestier allemand Peter Wohlleben dans son best seller “La vie secrète des arbres”.
Nous avons observé beaucoup d’arbres qui avaient plus de 100 ans et nous avons découvert 5 arbres différents: le marronnier l’érable le chêne le hêtre et le châtaignier. Nous avons ramassé les feuilles et nous les avons observés.
Nous avons également regardé de plus près les fruits de certains arbres comme le fruit du châtaignier, du hêtre, du marronnier ou du chêne.
De plus, nous avons fait des jeux et nous nous sommes mis par exemple par équipe de 3 pour chercher dans la forêt des choses vertes, rouges, des choses pointues, des choses rondes, des choses qui font de la musique etc …
Nous avons particulièrement bien apprécié le jeu où nous étions en binôme: un des deux devait devait se bander les yeux pour pouvoir toucher et sentir les troncs d’arbres.
Celui qui avait des yeux bandés devait faire confiance à son camarade qui le guidait à travers la forêt pour découvrir les différents arbres.
Nous avons appris que la forêt de Grafenberg n’était pas une forêt naturelle mais une forêt plantée par l’ homme.
Enfin, à la fin de la visite, notre guide nous a fait visiter le Wildpark où nous avons pu nourrir les animaux comme les cerfs et les biches. Ils ont bien aimé les pommes et les carottes! Nous avons vu également les ratons laveurs, un putois et des écureuils qui avaient été recueillis à cause d’ une blessure. Ces écureuils étaient dans une cage mais ils pouvaient circuler d’une cage à l’autre grâce à un tunnel.
Nous avons beaucoup aimé cette sortie car nous avons appris beaucoup sur les arbres, la forêt et les animaux.
Article rédigé par: Romain, Lola,Gabriel, Ewen, Ahmed, Tashafin,Yasmin, Sofia, Leila, Gabriele et Samuel D. de la classe de CM1-CM2A